Dana Evans, l’alternative sure !

Quelques jours avant la draft du 15 avril dernier, James Wade évoquait dans la presse le besoin de Chicago de se renforcer à la mène, expliquant que la saison précédente, le différentiel entre les moments ou Vandersloot était sur le parquet et les moments ou elle se reposait était le plus large de la ligue et qu’il fallait absolument trouver une meneuse back-up de qualité pour combler cette lacune !

Jamierra Faulkner, alternative plus que solide pendant plusieurs saisons, a accumulé les blessures et a décidé de mettre un terme prématuré à sa carrière après une énième opération au genou. Le Sky décide donc de jeter son dévolu sur l’Australienne Shyla Heal, avec leur 8ème choix de Draft. La meneuse de 19 ans a pour elle de déjà connaitre le haut niveau puisqu’elle évolue dans le championnat pro Australien (pas une ligue du dimanche), depuis plusieurs années. Sur le papier, elle apparaît comme une option de qualité.

Hélas, l’expérience va tourner court, entre l’attente interminable pour l’obtention de tous les papiers administratifs pour aller aux USA qui lui font perdre un temps précieux (elle manque l’ensemble de la pré-saison), le manque d’option de Coach Wade à l’arrivée de Heal qui fait qu’elle est directement envoyé au feu, sans repères ni automatismes, puis des prestations très compliquées ou la pauvre Heal a été dépassée physiquement, n’a quasiment pas rentré un tir et a perdu des ballons à gogo, le Sky a du tenter autre chose.

Dans le même temps, une autre meneuse Rookie, Stephanie Watts, est « mise à l’essai ». Draftée par les Sparks, elle est tradée à Chicago pour palier l’absense de Heal encore bloquée en Australie, et malgré quelques prestations défensives intéressantes, elle sera laissée libre au 3 juin, quand Heal est expédiée à Dallas en échange de Dana Evans.

Evans aurait pu être draftée par le Sky, puisqu’elle était encore disponible avec le pick 8 (elle partira à Dallas avec le 1er pick du 2ème tour), elle arrive finalement à Chicago 2 mois plus tard et va petit à petit apporter les garanties qu’attendait James Wade de la part de sa meneuse back-up. Vitesse, bonne qualité de dribble, vision du jeu intéressante et toujours les yeux rivés sur ce qui se passe autour d’elle, Evans, après 2 premiers matchs difficiles (0/6 dont 0/3 à 3pts), prend ses marques et développer des automatismes avec ses partenaires. Entre le 9 juin, ou elle inscrit 9pts contre Indiana, et le 27 août, date de 1er des 2 matchs à Seattle, Evans a perdu … 4 ballons en 120 minutes !

Une sûreté balle en main qui lui a permis de prendre des minutes au fil des matchs. Depuis la reprise de la saison au 15 août, elle a atteint les 10 mins de jeu à 4 reprises en 5 matchs, contre 2 fois seulement sur le reste de la saison. Hier soir à Seattle, elle a passé 16 mins sur le parquet (le blowout monumental aidant bien aussi, il est vrai), mais elle en a profité pour signer son Career High avec 14pts (et pas dans le Garbage Time mais dés son entrée en jeu fin du 1er quart), entre pénétrations en force et longs THREES.

Car non contente d’être très sure balle en main, Evans commence à exiger le respect de ses adversaires, qui se font punir si elles décident de lui laisser de l’espace. Hier elle a claqué un 3pts un bon mètre derrière la ligne et ce n’est pas la première fois cette saison ! Globalement, elle est à 12/31 à 3pts depuis son arrivée sur les bords du Lac Michigan (en comptant un 0/3 derrière l’arc pour son premier match) ! Donc il faut aller la gêner à 3pts … mais Evans sait aussi anticiper les close outs et peut partir attaquer le cercle à fond, avec un 1er pas rapide et des drives qui rappellent ceux de Kahleah Copper. Seattle en a fait l’amère expérience hier soir …

Playmaking de qualité, ball handling sur, adresse de loin, vitesse, Evans s’impose comme LA solution à moyen voir long terme derrière Vandersloot, que James Wade peut enfin reposer un peu sans crainte que l’équipe n’arrive plus à rien pendant ce laps de temps. Et on n’a pas encore parlé de la défense, mais là aussi Evans montre de bonnes choses, elle est active, coupe les lignes de passes, bloque les drives adverses et n’hésite pas à jouer physique.

Après plusieurs essais infructueux pour trouver cette remplaçante à Vandersloot, sans oublier Lexie Brown qui est toujours là mais clairement devenue une 3ème option, Dana Evans est en train de s’imposer et régler pas mal des problèmes qu’avaient le Sky en début de saison : Moins de balles perdues, une titulaire qui peut souffler et un coach qui possède une alternative fiable, c’est autant de casse-têtes en moins pour Coach Wade, qui a modifier son 5 à plusieurs reprises dernièrement et cherche encore la bonne formule sur d’autres postes (Quigley est redevenu titulaire, Ndour puis Stevens ont remplacé Dolson à l’intérieur). Au moins, tout les voyants semblent au vert au niveau de la mène, pourvu que ça dure !

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